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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 00:59

Je me déteste - Mademoiselle MamanLa machine à laver qui déconne. Qui bip en continu et ne veut pas redémarrer. Et c'est le drame ! Je sens la boule de nerf monter en moi, je me mets à l'insulter par tous les noms d'oiseau que je ne prononce jamais tellement je n'aime pas la vulgarité. Je lui tape dessus comme si elle allait mieux fonctionner. La machine ne bronche pas alors je m'écroule au sol et je pleure. Conner** de machine qui ne veut pas m'écouter alors que le linge s'accumule depuis des jours dans la buanderie. Le linge sale qui est en train de se confondre avec le linge propre que je n'ai pas pris le temps de ranger depuis le week-end dernier. Il sera bientôt bon à relaver lui aussi. Et là je ne serai pas prête de m'arrêter de raler quand les 10 lessives en retard se retrouveront à étendre, plier, ranger en même temps. Rien que d'y penser j'en pleure.


Alors je décide de quitter ce lieu propice à l'agacement et me dirige vers la cuisine. Réveillé à 6h avec une humeur de chien, mon fils a sombré dans la voiture en rentrant du parc à 10 heures, il dort donc. Il est 10h30. La sieste de cet aprem est compromise. Chouette. Super chouette. Méga chouette. Il serait temps de préparer le déjeuner si je ne veux pas me laisser surprendre à midi par le ventre affamé et hurlant de mon petit. Mais malheur à moi, plus je m'approche de cette cuisine et plus je réalise que le lave-vaisselle a bipé il y a plus d'une heure en fin de cycle. Il faut donc le vider. Laver la vaisselle dans l'évier. Ranger le tout. Si je veux cuisiner dans un endroit propre. Gggrrrr mais bord'* mes journées se résument-elles à ranger, laver, nettoyer et recommencer. Je n'ai pas envie là maintenant mais en même temps pas le choix si je veux cuisiner. Gros dilemne se pose à moi. J'ouvre le frigo pour décider quoi faire à manger. Envie de rien. Pas envie de cuisiner. Tout me saoule. La boule de nerf est au bord de l'explosion. Je jète le torchon au sol de colère. De toutes manières je suis crevée. Cette cuisine est nulle à chi** Et sale. Oui car voilà des jours que je laisse filer et que tout s'accumule. Trop c'est trop !

 

Je m'assois sur mon fauteuil au bord de la baie vitrée. Je regarde notre jardin que j'aime tant. J'essaie de souffler et de retrouver mon calme. Je me dis que je suis bien trop nulle de me prendre la tête pour des conner** pareilles. Je suis vraiment trop sensible. Trop lunatique. Trop caractérielle. Trop grosse aussi, il serait vraiment temps de reprendre le régime abandonné 126 fois. Cette idée me fait pleurer. Pas le régime oublié, non, l'idée de me détester autant dans ces moments. Cette idée là me fait pleurer, mais pas autant que lorsque mon regard se pose sur le rebord de la fenêtre où s'accumulent poussière et mouches mortes. La fin du monde est proche ! Je suis vraiment nulle, moche, grosse, conne et incapable de garder cette maison propre. Alors je pleure. Je crie. Je me mords les lèvres pour ne pas réveiller Zoulette. Je vide mon corps de toutes les larmes que je peux. 

 

Je refais le cheminement de ces derniers jours, ces dernières semaines et je remets tout en question. Ma spécialité dans ces moments là. Broyer du noir, tout envoyer valser et remettre mes 27 années en question. Quelle belle objectivité !  Mon fils de 18 mois qui se lève de plus en plus tôt. Qui râle dès le matin d'ennui ou de demande d'attentions. Qui veut jouer tout le temps jouer. Qui veut aller dehors, toujours dehors ! Qui ne reste calme pas plus de 3'20min. De ce boulot que je rêve d'effectuer mais dont je ne trouve pas l'energie aujourd'hui pour avancer. Alors je me plains que ça ne va pas assez vite. Que l'argent ne rentre pas à torrent comme je le souhaiterai. Que les projets s'accumulent dans la case stand-by ! Que c'était ridicule de se lancer dans ce projet d'entreprise. Qu'avec un fiston dans les pattes, une maison à gérer c'est ingérable. Alors je pleure. Je pleure car en même temps j'adore mon entreprise et je n'aimerai rien changer pour autant. Me retrouver derrière un bureau avec un patron sur le dos, ne me rendrait pas plus heureuse. Peut-être plus riche. Mais quel est le plus important?

Entre deux gémissements mon regard se pose sur le jardin et les feuilles mortes qui s'accumulent dans un coin. Grrr je déteste les feuilles mortes. Symbole du temps qui passe, de la vie qui trépasse. Du manque d'énergie à mettre un bon coup de balai. C'est tellement triste n'est ce pas? 

 

C'est souvent à ce moment là, après 15 minutes de pleurs et d'appitoiement sur mon sort que mon être se dédouble. Et le moi-jugement fait son apparition pour m'observer avec son oeil critique. Et me balancer à la figure le ridicule de la situation. Oui je sais que j'ai tout pour être heureuse. Mon homme, mon fils, mon pays, ma vie ! J'aime tout ça ! 

Mais seulement il y a des fois où trop de fatigue tue la fatigue. On perd l'énergie de tout. De ranger. De travailler. Pas le temps de dormir quand tu vois tout ce qu'il y a faire autour de toi. Marre de jouer. Oui car j'en ai marre de jouer avec mon fils. Ca ne m'amuse plus. Mère au foyer je ne le supporte plus. Mon homme m'entendrait il m'engueulerait en me rappelant mon entreprise, mon association, mes activités, et ma vie qui ressemble à tout sauf à celle d'une mère au foyer. J'adore profiter de lui, de le voir grandir, mais ZAM lui dit lui même, Zoulette et Moi on arrive au bout de notre cohabitation. Il ne me regarde plus. Refuse mes bisous. Refuse mes calins. Court dans les bras de son père quand il rentre le soir et m'ignore bien plus que je puisse le tolérer. Pauvre gamin il m'a sur le dos 3 jours par semaine, une mère qui ne passe plus 100% de son temps à jouer. Une mère qui cherche à continuer sa vie de femme. Rien d'exitant. Je le comprends tellement. Pas drole Maman. 

 

2 jours de crèche c'est tout ce qu'on a. On est sur liste d'attente depuis des mois pour la 3ème journée. Le confier à une inconnue chez elle ou chez moi. Je n'y réfléchis même pas. La famille qui pourrait aider? A 17000 km c'est un peu compliqué. Alors oui bébé tu n'auras que Maman pour te garder. Et quand on aura épuisé les moments de calins, de jeux, de rire et bien il va bien falloir continuer à se supporter.

 

Je veux tout et rien à la fois. Ecrire me fait du bien. Je me relis et ris d emoi-même. J'ai bien fais de me poser là pour exprimer tous ces sentiments. Je pleure. Je me déteste. Je sais à quel point je broie du noir alors qu'hier je disais à Zam à quel point la journée fut bonne avec Zoulette. Mon fils qui me rend si fière, qui est si gentil, si calme. Comment me suivre? Même moi je perds pied face à mes idées. Il n'y a pas de solution. Il n'y a aucune objectivité. D'ailleurs certaines chose racontées sont fausses tellement qu'elles sont subjectives. Mais là tout de suite c'est que je pense. Je me connais dans quelques heures tout cela sera oublié. Jusqu'à la prochaine crise de pleurs. Il n'y a pas de solution. Sauf que j'arrête de me plaindre. D'ailleurs je déteste les gens qui se plaignent. Alors en faire partie? Berk... Et souffler. Et aller de l'avant. Et voir le bon côté. Et sourire. Ce que je fais tous les jours en fait. Sauf que là tout de suite, j'ai juste envie de pleurer.....

 

Foutue machine à laver...

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 03:37

1 an ! 1 an déjà ! 1 an que j'ai eu mon fameux déclic du matin ! Celui qui m'a poussé, enceinte de 8 mois à enfin écrire. A ne plus garder pour moi tous ces textes griffonés. Ecrire pour être lue. Un an que je suis devenue blogueuse. Que j'ai rejoins la blogosphère. Un an que MADEMOISELLE MAMAN est née !

 

Ce besoin d'écrire, de se confier est quasi-inexpliquable. Ce blog c'est un peu comme mon journal intime, ouvert à qui veut le lire. Ce blog est anonyme, personne de mon entourage est au courant. J'ai bien pensé en parler une fois ou deux, mais finalement un secret n'est pas moins bien gardé tant qu'il n'est pas partagé. Alors je me tais et que je continue d'exister sous pseudonyme.

Le-Blog-a-1-an-----Mademoiselle-Maman.png

Tout d'abord j'ai eu envie d'écrire pour parler de ma grossesse. De ces 9 mois de bonheur et de non-dit. De cette période où rien ne se voit mais où on est malade comme un chien, et que certains matins on se demande pourquoi? Puis ce deuxième trimestre où on se sent belle, en forme, fière et que dans ma tête de devenais doucement une maman. Puis ces dernières semaines, longues, si longues, trop longues, où je n'attendais que la fin. Envie de partager ces sentiments, ces sensations, ces questions, afin de recevoir des commentaires et me sentir parfois moins seule.

 

Un mois plus tard mon fils est né. A mon tour je devenais Maman. Maman d'un adorable petit garçon. Dans mon blog j'ai tout partagé. Mes joies. Mes peines. Mes doutes. Mes coups de gueule. D'ailleurs l'anonymat a du bon car je ne suis pas certaine que la famille accepte mes mots exprimés là. Et ma mère ferait certainement une syncope en lisant cela. Ce pouvoir d'exprimer ce que l'on ressent au plus profond de soi. Certes sur certains sujets j'ai été critiquée, dénoncée... nos différences en terme d'allaitement ou de laisser-pleurer ou de tétine n'ont pas plus à certaines, mais au final, bien que ça fasse mal sur le coup, on ne se connait pas donc on s'en remet vite ! Et moi j'ai pu dire ce que j'avais à dire ! Puis à travers mes mots j'ai aussi fais part de mes angoisses, de ma fatigue, ou plus récemment de mes pétages de plombMais surtout au fur et à mesure des mois vous avez vu ma merveille grandir, vous avez suivi de près ses premières fois, 1ère purée, 1er jour de crèche, 1er câlin, 1ères dents, 1er séjour à l'hôpital, 1ers déplacements... 

 

Il y a tout juste un an je ne savais pas dans quelle aventure je me lancais. 110 articles, près de 1000 commentaires et 700 lectrices facebook plus tard,  je peux dire que j'ai réussi mon pari personnel. J'étais loin de m'imaginer que j'allais sympatiser de manière virtuelle et suivre le quotidien de celles que j'appelle aujourd'hui mes copines. Je pense à Astrid, Marjolaine, LaPrune, Elfi, Fanny, Sophia, Sophie etc... Je ne pensais pas être autant lue et commentée. J'ai reçu quelques dizaines de messages de sympathie par email. Répondu à quelques demandes de partenariats qui m'ont permi d'organiser de super-concours. Et aujourd'hui je partage ma passion du dessin en dessinant pour les autres ! Ce blog est du bonheur au quotidien. Un éxutoire quand je ne vais pas bien. Une scène ouverte quand je veux me la péter. Un terrain de jeux pour exprimer mes sentiments. Une soupape quand j'implose !

 

Il y a aussi l'envie, encore timide, de partager notre douce vie de famille en Australie. Montrer à quel point réaliser le rêve de sa vie, avec l'homme de sa vie, est possible. Vivre dans un état à 300 jours de soleil à l'année est splendide. Le plaisir d'écrire quand mes lectrices dorment profondément et les imaginer lire mon billet en débutant leur journée, quand moi je suis sur le point d'aller me coucher. 

 

Bref il y a un an je suis devenue blogueuse, depuis un an je rencontre chaque jour de nouvelles lectrices, depuis un an j'ai toujours cette même passion pour l'écriture, depuis un an (un peu moins) je me plais à dessiner nos situations familiales, depuis un an je partage cette douce (et folle) expérience de devenir Maman, de devenir Parents ! Merci à vous d'être chaque jour plus nombreuse. Merci à vous pour vos commentaires d'amitié. Merci à vous pour votre fidélité. J'espère sincèrement souffler encore un tas de bougie en votre compagnie ! Vous lectrices, lecteurs, vous faites partie de mon histoire. Certaines m'ont conseillé. D'autres m'ont rassuré. Plusieurs m'ont réconforté. C'est magique ce lien avec vous !

 

Aujourd'hui j'aime aussi que ZAM me lise quotidiennement et découvre ainsi parfois mes états d'âme que je n'arrive pas toujours à exprimer. Et surtout je me dis qu'un jour Zoulette sera assez grand pour lire tous ces petits mots à son sujet, toutes ces déclarations d'amour. Si parfois je ne suis pas une mère parfaite, si parfois je perds un peu pied, grâce à ce blog il saura combien lui et son père je les aime, combien ils sont ma vie et combien je suis fière d'être leur nenette ! 

 

 

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CONCOURS

Car un anniversaire ne s'organise jamais sans cadeau ! Alors cette fois j'ai choisi un super jouet en bois car je suis fan archi-fan des jouets en bois ! 

Capture-d-ecran-2013-03-15-a-14.28.43.png

 

Pour jouer (et gagner) c'est ultra-méga simple (plus que d'habitude) :

- Laissez un commentaire sur ce billet en me souhaitant de la manière la plus drôle possible mon anniversaire (oui oui j'ai envie de rire !)

- Devenir fan de la page du blog : PAR ICI ! 

- Aimer et partager ce billet sur votre page facebook, twitter, google et autres... 

 

 

Le tout avant Vendredi 22 Mars 2013 00h00 :-)

Bonne chance !

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Résultat Concours "Tout d'une organisation militaire!"


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Random a choisi pour moi.

Qui a gagné la tente anti-uv pour cet été?

Commentaire n°10 posté par Chloé. Félicitations ! (Je t'envoie un email)

 

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 06:00

Je-me-deteste---Mademoiselle-Maman.pngDans le genre "je suis seule juge de moi-même!" ou "il n'y a pas pire juge que ma propre conscience" Bing ! Je suis en plein dedans ! Généralement je suis en accord avec moi-même, avec mes gestes, mes paroles, mes actes. Je suis du genre sûre de moi et positive. Mais depuis quelques jours je me déteste ! Certes ce n'est pas un état qui dure, mais plutôt un état qui va qui vient, mais ces derniers jours je crois qu'il est trop venu !

 

On m'a toujours fait remarqué mon pep's ! La fille qui voit le verre à moitié plein. Qui se satisfait d'un rien ! Qui s'extasie d'un tout. J'aime la vie en général. J'aime ma vie depuis longtemps. J'aime notre vie, celle avec mon homme, celle avec mon fils. Je mets de côtés les mauvais moments. Je surpasse les obstacles. J'évite les conflits. J'oublie facilement. Et j'avance. Ca c'est moi, la fille qui a toujours le sourire ! La fille qui va toujours bien ! D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été ainsi ! Certainement d'avantage depuis l'adolescence, où j'observais ma mère toujours plaignante, qui pour elle le verre était plus souvent à moitié vide. Une mère fatiguée, découragée, énervée. Une mère à qui je ne voulais pas ressembler. Une mère difficilement souriante et rieuse ! 

 

Maman je le suis, d'un merveilleux petit garçon de bientôt 11 mois. Vous me lisez, vous me connaissez. Je suis une maman plutôt calme, une maman rieuse, une maman joueuse ! Une maman autoritaire mais juste et déterminée. Une maman aux 1000 routines, et 100 repères ! Mais surtout une maman patiente. Une maman bien dans ses baskets. Enfin c'est ce que je croyais.

Depuis quelques jours je me déteste. J'ai changé. Je n'ai pas encore trouvé toutes les explications. Je me perds à force de vouloir trouver des raisons. Je me nois sans trouver de solutions. Je crois qu'il ne s'agit que d'une accumulation et l'apparition d'un caractère bien caché. Je me déteste car je ne me reconnais pas. Je perds patience. Je crie. Je pleure. Je réclame mon lit. Je rêve à des moments silencieux et solitaires. Depuis quelques jours je perds patience avec mon bébé, je ne lui laisse plus rien passer. Peut-être a-t-il 1001 bonnes raisons : faim, soif, fatique, dents, ennui, caractère! Je ne sais plus, je ne cherche plus à comprendre, je m'impatiente et c'est tout! Je lui reproche de ne pas filer droit. De ne pas rentrer dans la boite. Je lui reproche ses jérémiades. Je lui reproche de ne pas écouter. Je lui reproche de pleurnicher. Je lui reproche de mal dormir. Je lui reproche de réclamer les bras. Puis la seconde d'après de repousser mes baisers. Je lui reproche tout ça sans lui laisser le temps de souffler. 

 

Je suis toujours de bons conseils pour trouver la paix à la maison. Je suis toujours à trouver les 1001 solutions. Je suis toujours à chercher de nouvelles façons de l'occuper. Mais depuis quelques jours je ne cherche plus, je ne réfléchis plus, je perds mes moyens. Je crie. Je crie encore plus fort. Je lui parle comme s'il avait 10 ans. Plus je crie plus il crie. Le cercle vicieux. Alors je le laisse et je m'isole pour hurler. Pour pleurer. Et là je me déteste !

Je suis devenue en quelques jours cette mère que je n'ai jamais voulu être. J'ai perdu en quelques jours tout mon optimisme et mon calme qui me caractérise. J'ai réalisé en quelques jours à quel point tout peut vite basculer. Je n'ai pas d'exlications et en même temps des centaines. Des événements récents que j'ai cru vivre sereinement alors que j'ai été beaucoup plus atteinte que cela ! Je ne pensais jamais perdre autant mes moyens. Je ne me reconnais plus dans mes gestes, dans mes mots ! Je ne lui parle pas je lui crie dessus ! Je pleure parcequ'il se refuse à moi alors que je ne lui offre que colère et impatience. Je lui réclame un comportement sans lui montrer l'exemple. Mon bébé éponge, je ne veux pas qu'il ressente ce qui se passe actuellement en moi. Cette guerre intèrieure que je me suis livrée. 

 

Je me déteste ! Le fait de le penser puis de coucher les mots sur papiers, me fait pleurer tout ce que je peux pleurer. Mais finalement cela semble me faire du bien d'ainsi me livrer. De dire les choses à voix haute permettent (un peu) d'analyser et de relativiser. La prochaine étape est de solutionner. Pour moi. Pour lui. Pour nous ! Je crois que pour la toute première fois j'ai tiré un signal d'alarme. Cet état ne me ressemble pas, il est encore suffisamment jeune pour le dompter. Alors je me lance à la conquête de ma paix intèrieure. Je vais changer. Et je ne vais pas attendre que cela s'empire. Non je change maintenant ! 

 

 

Ce billet me fait du bien mais a aussi pour but d'être partagé avec toutes ces mamans
qui pleurent seules derrière leur porte. Alors si tu te reconnais dans ce billet.
Si tu as envie d'en parler. Stp partage-le et commente le !
Ensemble on est plus forte pour comprendre et trouver des solutions adaptées.

 


 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 04:51

On a beau se dire qu'il faut profiter. Qu'il faut dévorer la vie. Savourer. Pour ne rien oublier. Ne rien regretter. C'est impossible de tout emmagasiner. De se souvenir de tout. Et parfois ça me frustre. J'ai beau passer des heures à l'observer. A l'admirer. Des heures à le regarder jouer. Sourire. Rire. J'ai beau faire tout ça depuis qu'il est né. Et bien avant. Je passais tant de temps à admirer mon ventre de femme enceinte. A imaginer mon bébé en moi ! On prend énormément de photos. On fait des films. On écrit tellement ! On crée. On en parle. Bref on a beau tout faire pour ne pas oublier depuis plus d'un an, et bien je me rend compte que j'oublie quand même.

 

 Souvenirs---Mademoiselle-Maman.png

Il n'a que 7 mois et déjà je me souviens de moins en moins de son visage de nouveau né. Je ferme les yeux. Je me concentre. J'attrape des brides de souvenirs par ici et par là. Mais le visage recherché reste flou ! Je me souviens de mes sentiments vieux de quelques mois. De mes réactions. De mes impressions. Mais tout ce qui est visuel s'en va doucement. Les sons aussi ! Quand je l'entend appeler aujourd'hui. Ou pleurer. Je me dis qu'il s'est toujours exprimé ainsi. Evidemment que non, mais je crois que je ne me souviens pas. Quand j'entend un tout petit bébé pleurer ça me prend les tripes. Et je reconnais cette sensation. Cette réaction je l'ai eu. Quand il était tout petit bébé. Mais le son de ses pleurs s'éloigne tranquillement. Il a 7 mois, il est assis, se déplace, roule sur lui-même, j'adore le voir évoluer à la maison. L'observer découvrir la vie à sa façon. Je me pose dans un coin et je le regarde. Quand il capte que je l'observe il me regarde, il arrête tout, et il sourit ! Quel coquin. A ces moments là j'ai envie de le dévorer tellement je déborde d'amour. Mais n'a-t-il pas toujours fait ça? Il parait qu'il n'a pas toujours tenu assis! Ha bon? Je ne me souviens plus ! Quand je vois une femme enceinte, je l'admire, je la plains, je l'envie. Mais jamais je ne me compare car j'oublie que j'ai été enceinte aussi ! J'oublie la sensation du gros ventre. J'oublie les sensations quand il bougeait en moi. Je me souviens que j'étais heureuse, que j'étais zen, que j'étais si bien ! Mais c'est tout ! 

 

Les souvenirs aident vraiment à réaliser que le temps passe vite. A se rendre compte de l'évolution fulgurante de nos bébés la toute première année. Qu'on se plaint de notre fin de grossesse et hop en quelques mois tu lui apprends le quatre pattes et lui donne à manger du fromage. Quand tu vois ton bébé aujourd'hui et que tu te souviens de ton bébé hier tu réalises à quel point la vie file à une vitesse Grand V, qu'il faut en profiter. Tout le temps. Dès maintenant. Qu'il faut avancer aussi vite qu'elle pour s'ennivrer de tous les moments qu'elle offre. Les souvenirs aident à relativiser. A ne pas comparer ce qui n'est pas comparable. Hier au parc une amie observe ZOULETTE et me dis : "tu as de la chance il est calme le tiens !" Oui car elle regardait le sien gambader partout et elle ne pouvait se poser. Oui mais le tien à 13 mois, le mien n'en a que 7! Le mien ne gambade pas ! Le tien aussi était calme au parc à 7 mois. Souviens toi ! Elle dit ne pas se souvenir. Mais moi je me souviens pour elle ! On en reparle quand le mien aura 13 mois!!!

 

Où vont les souvenirs que l'on emmagasine toutes ces années? J'aimerai bien me souvenir de mes sentiments quand j'étais bébé pour parfois comprendre d'avantage le mien. Ses attentes. Son inconfort. Ses envies. J'aimerai me souvenir des reproches que je faisais à ma mère pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. J'aimerai me souvenir des conseils que ma grand-grand-mamie me donnait quand elle me gardait. J'aimerai me souvenir du moment où on a décidé de faire un bébé pour me dire que c'était la meilleure des idées. J'aimerai me souvenir de qui j'étais vraiment avant leur arrivée dans ma vie pour réaliser encore plus le bonheur d'aujourd'hui ! 

 

Heureusement je me souviens du premier regard échangé avec mon amoureux. Le premier regard où je me suis dis qu'il était temps de le séduire, de le garder et de faire ma vie avec cet homme là !  Je me souviens du premier regard échangé avec mon bébé. Ce premier regard de Maman qui observe son fils, sa merveille, sa vie. Je me souviens du premier instant tous les trois, ce duo transformé en trio, cette force à trois, cet amour sans limites. Je me souviens... peut-être du principal finalement. Les photos et les vidéos aident à se replonger dans des iinstants de bonheur et de nostalgie, des instants qui nous semblent si loin et qui sont pourtant si prêt à la fois.

 

Chaque matin je me souviens que je les ai, qu'ils m'aiment autant que je les aime et que notre vie pourrait difficilement être plus belle ! 

 

 

Et toi quel souvenir aimerais-tu garder toute ta vie ?

 

 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 06:56

Pendant notre séjour français, ZAM s'est absenté quelques jours "pour raisons professionnelles". L'occasion rêvée, pour rejoindre Paris avec mon ZOULETTE, rencontrer mes copiiiiines d'amouuuuur et faire la touriste dans la capitale où j'ai vécu 4 ans ! LaGirafe m'avait prévenu de la difficulté. J'avais rigolé. Tu me prends pour qui? Paris c'est facile. Paris je connais par coeur! Paris c'est MA ville! Oui ben comme vous en doutez j'ai déchanté

 

Je suis devenue Maman en Australie. Un pays où les gens sont aimables, respectueux, civiques, à la limite du comportement bisounours ! Ici tout est fait pour accueillir les familles dans les meilleures conditions. Tout est adapté. Jamais je ne me suis posée aucune question pour aller quelque part, toute seule avec mon fils dans sa Rolls Royce ! 

 

J'ai commencé par prendre le TER de ma province à Paris Bercy. Ca commencait mal ! Heureusement que j'étais dès le départ accompagnée, car dans la gare de départ, seulement des escaliers. Aucun accès adapté aux handicapés ou aux poussettes. Je ne vous dis pas comment ça craint ! Une fois dans le train, je décide de rester sur les strapontins de l'entrée, trop galère de s'aventurer dans les allées avec ZOULETTE, la poussette et notre sac de voyage. Oui j'avais réussi à ne faire qu'un seul sac pour être le moins chargée possible. Et puis je débarquais chez LaGirafe, jeune maman aussi, donc équipée comme il se doit ! Une dispute a éclatée, je n'ai pas bronché, les controleurs ont été appelé, ça s'est calmé. Quel commencement ! Le trajet en train s'est bien passé, malgré une chaleur étouffante, pas beaucoup d'air. ZOULETTE a pris son repas du midi très sagement. Heureusement. Pas de pleurs tellement il était concentré sur les paysages défilant à vive allure par la fenêtre.

Arrivée à Paris Bercy, une dame m'arrête sur le quai pour me faire la reflexion que mon bébé n'est pas assez habillé et qu'il va prendre froid. MAIS DE QUOI JE ME MÊLE? Toi ta mise-en-plis est horrible et je ne dis rien ? Une fois dans le métro, (c'est bon j'ai trouvé l'ascensceur face au POPB) je me demande par où passer. Ouf il y a une porte poussette-handicapé. Mais la nenette de la RATP très peu aimable, m'envoie bouler à l'interphone parcequ'elle m'entend mal. Ambiance ! Ensuite je n'ai pas trouvé l'ascenseur donc c'est parti pour la gymastique Poussette-Escalator. Et des yeux doux aux passants pour descendre les escaliers. Ouf la ligne 14 est chouette, je peux rejoindre Chatelet et retrouver LaMarseillaise.

Paris---Mademoiselle-Maman.png

Les 3 jours qu'ont suivi sont une accumulation de prise de tête et de déception. Et en plus j'ai choisi mes jours : 3 jours sous la pluie ! Mes claquettes aux pieds. Les pavés qui glissent. La gymnastique Poussette-Escalator qui se répète partout. Et encore j'ai de la chance quand y'a des escalators car je me suis vue arrêter des gens pour leur demander de m'aider avec la poussette dans les escaliers. Seules des jeunes mamans (genre même profil que moi) s'arrêtaient spontanément. J'ai laissé passer 3 métro de la L9 tellement il y avait du monde sur le quai et que personne ne s'est senti utile de me laisser la priorité. Une vieille-bique-style-16ème m'a incendié car j'ai frôlé ses pieds de ma poussette en montant dans la rame (mais bon sang je venais de m'excuser). Je me suis fais virer d'une terrasse de brasserie sur Les Grands Boulevards, car c'était l'heure du déjeuner, que je ne commandais qu'un café, mais que j'avais mon fils à nourrir. Il n'a rien voulu savoir, j'ai rien dis, j'ai bougé et me suis installée plus loin. Finalement ZOULETTE a déjeuné en terrasse du Hard Rock Café. :-) Mon cousin avait réservé une table pour 4 pour déjeuner dans une toute petite brasserie-à-la-parisienne. J'ai (sans mentir) fait lever TOUT LE MONDE pour faire passer la poussette et l'installer dans le coin qui gênait le moins. Certains regards du mec-en-costard-trois-pièces-qui-bosse-mais-n'a-pas-de-vie me faisaient baisser la tête (oui je suis faible!). Avenue Georges V, déjeunant avec une amie, il y a eu un accident de couche. GGrrr... Inimaginable de le changer dans la poussette face à tout le monde. Mais elle est où la table à langer dans ces WC riquiqui??? D'ailleurs elles sont où les Nurseries (Les ParentsRoom) de Paris??? Système B : lingettes desinfectantes à gogo, une serviette de toilette sur la cuvette et hop changement de couche avec un ZOULETTE mort de rire. Ouf ! 

 

Et puis il y a eu :

- les WC payants 2€ sur les Champs-Elysées (c'est cher pour faire pipi). Les commerçants qui ont refusé de me faire de la monnaie. Le couple qui nous ont regardé de travers car ZOULETTE pleurait, en terrasse, ma soeur a failli leur sauter dessus. Les portes Poussette HS à la station GeorgesV. Heureusement les flics étaient là, un petit sourire, une petite blague et une porte sécurité fut ouverte. Mais trop occupés pour me prévenir qu'ensuite il n'y a que des escaliers et m'aider. La serveuse qui me dit de ranger mes affaires traînant sur la table à cause des pickpockets (des quoi???). 

Heureusement, comme LaGirafe m'avait dit, le trajet Châtelet-Aulnay en RERB = Facile. Et puis j'ai passé du temps avec les copiiiiines et ma sistah. J'ai découvert le rayon Bébé des Galeries Lafayette ma CB a failli demander le divorce. J'ai pris des photos de ZOULETTE sur les Champs, sous la Tour Eiffel, un vrai touriste ! J'ai fais des achats "à la française". J'ai déjeuné les plats du jour que j'adore dans des brasseries parisiennes que j'adore. 

 

Ma virée à Paris m'a parut Rockn'Roll. Exténuante. Stressante. Peu adaptée à la vie de famille. Les français sont angoicés. Mal-aimables. Mal-élevés. Flippés. Et Paris m'a semblé beaucoup moins glamour que dans mon souvenir.

Je suis heureuse de ne pas être devenue Maman à Paris. Je n'aurai jamais pu mener la vie que j'ai depuis la naissance de mon fils.

Mais des poussettes, des bébés, des jeunes parents j'en ai vu plein pendant ces 3 jours ! Cet article est aussi l'occasion de vous tirer mon chapeau, vous fidèles lectrices qui êtes Mamans et Parisiennes. Bravo ! 

 

 

 

Comment tu la ressens toi la vie à Paris?

 

 

 

Crédit Illustration : Mademoiselle Maman

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 08:18

Quand j'étais à l'école et que l'on me demandait ce que je voulais faire plus tard je répondais "Etre heureuse!". Je m'en souviens. On me l'a raconté. Cela me semble tellement vrai. Oui car dans cette réponse il y a le TOUT de ma quête de ma vie. Si je suis heureuse peu importe le métier que je fais. L'homme avec qui je suis. Si j'ai des enfants ou non. Le pays qui me loge. Oui peu importe car je suis heureuse, vous voyez où je veux en venir ? Le bonheur est un tout. Un idéal. Une perfection. Un rêve. Encore faut-il l'observer et l'apprécier...

Finalement est ce que ce n'est pas le saint graal de tout à chacun? Tu fais le métier que tu as toujours rêvé mais tu travailles trop, ne voit pas tes enfants et ça te rend triste? Ou bien tu es sous payé et n'arrives pas à boucler la fin du mois? Alors ton patron est un con finit qui te mène la vie dure? Ton travail te plait mais cela te rend malheureux dans ta vie! Finalement à quoi bon faire ce boulot? Tu as rencontré un mec bien et tu t'es mariée vite fait? Très bien, mais te rend-il heureuse? Partagez vous les mêmes rêves? Les mêmes folies? Les mêmes envies? 


Voilà pourquoi j'ai toujours préféré ainsi résumé la quête de ma vie. Certes j'avais des envies de carrières professionnelles. Des envies de voyage. De réussite. D'amour. De mariage. D'enfants. Mais le plus important restait et reste le bonheur au quotidien. Le mien mais aussi le sien. Le leur. Ces personnes si chères à mon coeur qui partagent ma vie jour après jour. 

 

Bonheur-en-famille---Mademoiselle-Maman.png

Aujourd'hui je suis plutôt fière de pouvoir affirmer que j'ai réussi ma vie. Oui ma vie est parfaite car JE SUIS HEUREUSE. J'ai atteind le BONHEUR. Mon but recherché. Et ZAM sourit lui aussi à notre vie. Et ZOULETTE nous offre chaque jour de nouveaux rires, plein d'insouciance, de légereté et de bien-être. Je ne déclare pas vivre dans un monde de bisounours, loin de là. La vie est parfois plus dure. Les moments de peine, de doute, de manque envahissent notre vie souvent sans prévenir. Nous avons vécu aussi nos difficultés. Nos déceptions. Nos désillusions. Nos pertes. Mais c'est là que nous savons ne pas nous appitoyer. Nous savons relever la tête. Voir les couleurs de ce ciel gris. Regarder vers l'avenir. Imaginer l'arc en ciel qui se dessine face à nous. Nous sommes les pro de la relativisation. Oui car la vie est belle et vaut la peine d'être vécue.


Chaque matin je remercie ma bonne étoile de m'avoir aidé à mener ce bonhomme de chemin. Chaque matin j'observe mon homme et me dit que j'ai de la chance de l'avoir rencontré et qu'il ait accepté de rentrer dans ma vie. Chaque matin j'imagine mon tout petit bout en train de dormir paisiblement dans la pièce d'à côté et réalise le BONHEUR qu'il a semé dans notre vie depuis 6 mois. Chaque matin je me dis que j'ai fais les bons choix, que rien n'est facile, mais que le résultat est le BONHEUR attendu. 

 

Malheureusement certaines personnes connaissent bien trop de passage à vide dans leur vie pour être heureux chaque jour. Ils doivent se contenter de quelques instants volés où la joie apparait comme un souffle, comme un oxygène trop souvent absent. Mais d'autres personnes s'appitoient trop sur leur sort. Ne savent être que négatifs. Aujourd'hui je m'adresse à ces gens qui se plaignent, qui ralent, qui critiquent et qui disent que la vie est dure. Non la vie nest pas dure pour vous mais vous qui êtes durs avec la vie. Laissez lui ses faiblesses, on en a tous, et profitez des bons moments, profitez des détails de votre journée, de ce soleil qui passe à travers les lamelles de votre persienne, à cette musique qui raisonne dans la maison, à ce met délicieusement préparé, à cette personne qui dit bonjour spontanément. Ouvrez les yeux, ouvrez votre coeur et positivez. Vous verrez que rien n'est compliqué si vous vous laissez aller. 

 

Ma recette? Je ne subis pas ma vie. Je la vie. A fond. Tout le temps. Je sais réaliser mes rêves et mes envies. Ma vie d'aujourd'hui c'est le résultat de mes choix. De mes décisions. Des notres maintenant que nous sommes deux. Que nous sommes trois ! Je ressens cette douce sensation que nous sommes heureux. Le plus difficile est certainement de le reconnaitre. De le dire. Alors voilà je le dis. Haut et fort si besoin. En le disant je fais de ce bonheur un état un peu plus fort. En l'écrivant je m'interdis de regretter demain en regardant derrière moi. 

 

 

Et toi, es-tu heureuse? Sais-tu sourire à la vie?

 

 

 

Crédit Illustration : Mademoiselle Maman

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 05:30

... tue le conseil !

 

Un des gros avantages en habitant seuls au bout du monde et bien c'est d'être seuls ! Détrompez-vous nous sommes loin d'être des sauvages ou des antipathiques. Loin de là ! Mais nous sommes de ceux qui ne supportent pas faire comme tout le monde, qui détestent être jugés, critiqués, pire mal aimés. Nous adorons notre liberté dans notre choix de vie, dans notre quotidien. On fait ce qu'on veut ! Et y'a un an on l'a bien prouvé. Bref. 

 

Pendant notre séjour français, une cousine m'a dit : "Au moins on vous enquiquine pas avec les problèmes familiaux!" C'est pas faux. Les gens nous sentent tellement loin que lorsque un skype s'organise, tout le monde est content, il n'y a plus d'histoire et si l'un commence à critiquer l'autre on fait bien comprendre qu'on s'en fiche et qu'on est loin.

Une copine m'a dit :"Au moins vous vous n'avez pas la famille et la belle-famille sur le dos!" C'est clair que pour le coup personne ne débarque à l'improviste. Enfin si les copains du coin, mais pas de maman ou de belle-maman à l'horizon. Ouf ! 

Et enfin ma Best se confie "Toi au moins tu ne vis pas au quotidien avec les conseils de Pierre Paul Jacques. Ma mère, ma belle-mère, mes copines passent encore. Mais maintenant ma voisine et ma collègue s'y mettent!" Oups c'est vrai. Je n'y avais pas pensé mais c'est tout juste vrai !

 

Depuis bientôt une année, nous vivons en parfaite harmonie, en amoureux, sur notre île au bout du monde. On fait ce qu'on veut. Quand on veut ! Et si on met de côté la pression famillale (du genre vous habitez trop loin ! vous nous manquez ! revenez !) on est plutôt à l'aise avec les remarques du quotidien.

Depuis bientôt 6 mois (que le temps passe vite !), nous sommes devenus parents. La famille, la belle-famille étaient présentes pendant 9 semaines pour l'occasion. Mais c'était le début et n'ont pas été vaches en commentaires ou conseils. Ils étaient plutôt du genre à observer et nous laisser faire. A leur départ, on s'est retrouvé tous les trois pour commencer notre vie de famille en Australie. Et sans se vanter (un peu quand même!) on s'est pas mal débrouillé. On est heureux dans notre trio ! On est en accord avec nos principes. Notre fils est gentil, calme, souriant. Pas de grosses galères, pas de nuits écourtées, pas de paniques médicales... bref un début de vie de famille en Or. Et tout seul ! Besoin de personne pour être plus heureux ! On n'est pas trop fort????

Trop-de-conseils-tue-le-conseil---Mademoiselle-Maman.png

Pour nous c'est la vie normale, c'est notre vie et on ne l'imaginait pas autrement. Mais voilà nous sommes arrivés en France pour 3 semaines. Et là où personne ne nous avait enquiquiné depuis 6 mois, et bien les vilains ils ont tout consacré sur un laps de temps court. Mais pourquoi ce besoin de donner son avis? Pourquoi ce besoin de vouloir faire à notre place? C'est nous les parents non ! Pourquoi ce besoin de se mêler de tout ! 

Dès notre arrivée j'ai senti que ça allait être compliqué. Première soirée en famille, ZOULETTE est fatigué, il a le voyage dans les pattes et le décalage horaire. Mais personne ne cherche à comprendre. On veut de lui qu'il soit souriant, joueur et muet. Mais ce n'est pas possible !!! Alors à gogo les remarques pour comprendre pourquoi il ronchonne. Pourquoi il ne veut pas rester dans les bras de grand-mamie. Pourquoi il mange peu. Pourquoi il pleure.

Les jours ont suivi et se sont ressemblés. Les remarques des copines sur ma façon de l'habiller. Trop chaude. Trop froide. Les conseils de nos mères sur la façon de lui parler. Les avis des uns sur son alimentation. Des autres sur son sommeil. Même les inconnus s'y mettent : à Paris une dame s'est arrêté pour me dire qu'il n'était pas assez habillé par ce temps ! Mais de quoi je me mêle ???

Et puis un truc que je ne comprends pas, les gens n'acceptent pas les pleurs de bébé. C'est pourtant bien connu qu'il s'agit de son seul moyen de communication. Non? Qu'est ce qu'il fait s'il ne pleure pas? Perso je m'inquiéterai d'avantage d'un silence qui dure trop longtemps. Pas vous? Dès que ZOULETTE commencait à ronchonner ou à pleurer, chacun y'allait de sa petite remarque pour essayer de le faire taire. Trouver une solution pour que ce bébé arrête de pleurer. Moi je sais pourquoi mon fils pleure. Je peux vous le dire si cela vous interesse vraiment? Mais non personne m'écoute, tout le monde sait mieux que moi ! Et puis il a peut-être juste envie que vous cessiez de le dévisager et de commenter. Je suis rarement gêner par les pleurs de ZOULETTE en public. Je me dis que c'est un bébé, c'est normal de pleurer. Je n'ai pas compris mes copines que j'ai retrouvé pendant le séjour jeune maman, qui justifient sans arrêt les pleurs de leur tout petit bébé. Arrêtez de vous justifier. Y'a rien de grave. Il a peut-être juste envie de s'exprimer ! 

 

Au final, personne ne nous considère comme jeune parent. Notre avis ils ne l'entendaient même pas. Notre routine ne la respectaient pas ! Nos choix : aucune considération ! Chacun est ravi de voir le bébé. De le découvrir enfin. De le porter dans ses bras. De profiter des moments d'éveil et de rigolade. De donner le biberon ou la compote ! Mais personne n'a cherché à comprendre son rythme. Ses envies. Son confort. Depuis un an on nous accuse d'être égoîstes en allant nous installer au bout du monde. Finalement chacun ne l'est-il pas un peu? Beaucoup? Nos proches ne sont-ils pas égoîtes de vouloir faire de ce bébé un être maitrisable à la première seconde sans chercher à le connaître vraiment ! Sans respecter sa routine. Son besoin de sommeil. Ou juste de calme ! Ne sont-ils pas égoîtes de vouloir mettre leur frustration et leur envie avant celle du bébé !

 

Comment réagir après 26 heures de voyage? 8 heures de décalage horaire? A 15 nouvelles têtes présentes à chaque réveil? Des sommeils jamais fait au même endroit? Des repas donnés par des personnes différentes chaque jour? Des couches changées par des inconnus? Oui comment réagir quand on a tout juste 6 mois? 

 

Ma Best se confiait "Toi au moins tu ne vis pas au quotidien avec les conseils de Pierre Paul Jacques." C'est vrai qu'on ne vit pas avec au quotidien. Mais le tout regroupé tous les jours pendant 3 semaines n'est pas évident à digérer. Vraiment pas !

 

 

Et vous les conseils d'autrui vous les vivez comment ?

 

 

Crédit Illustration : Mademoiselle Maman

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 06:00

Après une année de dure labeur (qui se résume pour nous à un déménagement au bout du monde, l'organisation d'une nouvelle vie, la réalisation d'un rêve, une grossesse épanouie, la naissance de notre fils d'amour... oui je sais y'a pire comme labeur!) chacun attend les vacances avec impatience. En habitant une île perdue au milieu du pacifique, nos vacances pourraient ressembler à plage de sable blanc, palmiers, mer transparente, cocktails à volonté etc... Mais les vacances de rêve ce n'est as pour cette année. Dans quelques jours c'est pour nous le grand départ pour ... LA FRANCE ! Et sa campagne. Et ses prairies. Et ses vaches. Et son froid (on croise les doigts pour un été indien...). Et qui dit vacances dit préparation des valises !!! Vous voyez de quoi je parle?

 

J'ai toujours mis des jours à faire mes valises pour partir en vacances. Faire. Défaire. Refaire ! Et puis, je suis sûre que vous êtes comme moi, on en emmène toujours trop ! On ne met pas la moitié des vêtements une fois sur place. Il nous manque toujours LE truc auquel on n'a pas pensé ! C'est toujours un sacré stress. Enfin ça ne l'était pas tant que ça, mais maintenant si ! Pourquoi ? PARCE QU'UN ON A UN BEBE !!!


Je crois que pour la première fois, mes affaires et celles de ZAM prennent tout juste un tiers des sacs. Le plus encombrant est les affaires de ZOULETTE. Parce que je veux être certaine qu'il ne manque de rien ! Parce que j'aime avoir mes petites habitudes dans son quotidien ! Parce que peut-être il fera beau ou peut-être pas !

 

Parce que je veux TOUT emmener pour lui des vêtements, des plaids, des doudous, des jouets, des biberons, du lait en poudre, des petits pots, des petites cuillères, des lunch box, des bavoirs, des serviettes, la trousse de toilette, les jouets pour le bain, l'album depuis sa naissance (je suis sûre que la famille adorera !) etc... Mais ça ne tiendra jamais ! 


Faire-les-valises---Mademoiselle-Maman.png

 

Et puis n'oublions pas que nous habitons au bout du monde. Aller en France pour les vacances entraîne quelques conditions particulières. C'est à dire :

- Voyager pratique : 26 heures de voyage, 1 escale, 1 bébé dans les bras !

- Voyager léger : 20kg pour ZAM, 20kg pour moi et 10kg pour ZOULETTE.

- Voyager réfléchis : je sais que nous voyagerons plus lourd au retour (les cadeaux, les achats, les cadeaux, mes nombreux craquages pendant un shopping français beau et pas cher !!!, les cadeaux - ben oui on y va pour présenter ZOULETTE), donc faudrait que les valises à l'aller ne soient pas pleines. Mais euh !!!!!!

 

Donc voilà nous sommes à J-2 du grand départ. Les valises sont bouclées. Mais elles sont trop lourdes. Et il en reste la moitié à côté. Il va falloir défaire pour refaire pour la nième fois ! C'est aussi ça les joies des vacances !

 

 

Et vous le départ en vacances familiales c'était comment ?

 

 

 

Crédit Illustration : Mademoiselle Maman

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 07:43

Maman démunie - Mademoiselle MamanEtre Maman ce n'est pas toujours évident

Il faut observer, analyser, solutionner

Etre Maman c'est parfois déconcertant

Quand rien ne calme Bébé

 

Tellement de choses à gérer

Son alimentation, son sommeil, son éveil

Je me sentais comme une fée

Quand j'arrivais à tout anticiper

 

Mais Bébé grandit, Bébé change

De nouveaux maux font leur apparition

Et de nouvelles expressions

Le démon a remplacé l'ange

 

Depuis une semaine, j'ai tout essayé

Consoler, Soigner, même laisser pleurer

Mais rien n'y fait

Quand il a décidé de pleurer

 

La solution il faut la trouver

Mais elle a l'air bien caché

La patience faut en redoubler

Car Bébé continue de pleurer

 

J'ai mal de le voir si mal

Mon corps se met à vibrer sous ses maux

La guérison est vitale

Pour calmer mon joyau

 

Je me sens démunie

Face à tant de tristesse

C'est la zizanie

Sans aucune finesse

 

Demain sera un autre jour

Demain je serai redevenue Reine

Qui avec troubadour

Consolera sa peine 

 

 

 

Crédit Illustration : Mademoiselle Maman

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 01:20

On se dit chouette un jour férié ! Une journée entière à passer en famille, une journée entière pour s'occuper de tout le retard accumulé. On fait une liste, elle est longue, pleine de choses super importantes à faire rapidement. C'est aussi ça la dure vie d'adultes, la dure vie de parents : devoir voir faire tout un tas de choses pas drôles, mais des choses nécessaires : mettre à jour les papiers de la sécu locale, téléphoner à la banque, faire des courses, assurer les lessives, l'étendage, le repassage (mouai ça c'est juste beau sur le papier), cuisiner des purées pour Bébé, organiser le (lonnnng) voyage pour la France qui arrive vite... Etc... Etc...

 

 

On se réveille motivés, si heureux de passer cette journée (de semaine) ensemble. On s'occupe de notre trésor, on se tortille l'esprit pour comprendre pourquoi il pleure (Le temps? Les dents? La présence de Papa? Et si il avait juste décidé d'être casse-bonbons "Clin d'oeil à Fanala"), la matinée passe à une allure folle. On se dit qu'on fera ça cet après-midi ! Puis c'est l'heure du déjeuner, Bébé goûte la purée de courgettes (réussite !) et c'est au tour de la sieste. On lui explique bien la longuuuue sieste de l'après-midi, pour biiiiien se reposer, mais surtout pour laisser papa et maman assurer toutes les choses de leur liste !!!

 

 

ZOULETTE s'endort souriant. Il a bien compris le message. Il dormira 2h30 ! Le soucis? Oui car vous vous imaginez que je n'en aurais pas consacré un article si tout s'était bien passé ! Le soucis c'est que dans la dure vie des adultes (et des parents) la fatigue prend toute sa place.

Donc ZOULETTE a fait la sieste... et nous aussi ! (S'installer sur le canapé pour discuter de ce qu nous devions faire... mmmhh mauvaise idée !) To-do-List remise à plus tard. GGRRRrr.... Notre activité préférée : remettre au lendemain ! Avant j'étais organisée ! Mais ça c'était avant !!!

 

 

 Sieste-des-parents---Mademoiselle-Maman.png

 

Et vous la fatigue? Elle prévient ou pas chez vous ? :-)

 

 

Crédit Illustration : Mademoiselle Maman

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Mademoiselle-Maman-2013-copie-1.pngA Propos : Zaz + Zam = Zoulette (né en Avril 2012)  et Zébulon (né en Février 2015) Quelle est la recette du bonheur? Les coups de gueule d'une jeune maman? Les joies et les peines d'une famille expatriée en Australie ! Notre quotidien de jeunes parents...

Les réponses aux questions que l'on se pose toutes (enfin moi je me les suis posées hein...)! Je m'appelle ZAZ, j'ai 30 ans. Je suis folle amoureuse (et il me le rend bien!) de ZAM depuis bientôt 8 ans. Nous sommes les parents de Zoulette et Zébulon, deux p'tits gars adorables et déjà plein de malice. Mademoiselle est devenue Maman : découvrez mon histoire et mon quotidien !

 

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